24 octobre 2009

La betise humaine, ce fleau terrifiant et horrible du 21 eme siecle ou encore comment le viol est devenu une arme reelle de guerre en R.D du Congo




Au Congo règne le conflit le plus meurtrier depuis la Deuxième Guerre mondiale, avec près de quatre millions de morts. Depuis l’arrivée des Hutus (un peuple détruit psychologiquement par le génocide du Rwanda) dans la forêt congolaise, le viol est devenu une véritable arme de guerre.
Les rebelles se servent du viol pour terrifier la population de la République Démocratique du Congo depuis presque treize ans et ce, dans la presque ignorance du reste de la planète. Depuis l’arrivée des Hutus, les viols systématiques, plus cruels que jamais, sont devenus trop communs en ce pays d’Afrique. On parle d’une véritable épidémie de viols qui affecte toute la société congolaise.


Un usage correct des mots est important. Avec les mots s'écrit l'histoire. Un mauvais usage de mots conduit à une histoire fausse. L'histoire de la République Démocratique du Congo est en train d'être écrite avec des mots incorrects : Guerre, viols, etc.


VIOL

En R. D. Congo, anciennement appelée Zaïre, les atrocités commises sur les femmes sont appelées "viols".Mais selon la définition du viol : Agression sexuelle impliquant une pénetration sexuelle ..., on remarque que les actions faites sur les femmes surpassent cette définition.On ne peut donc pas appeler "viol" les actes commis sur les femmes de la région du Kivu en R. D. Congo.


GENOCIDE

Le mot génocide a été refusé pour référer aux crimes commis contre les femmes de la R. D. Congo.Cela serait dù à la définition du mot qui, selon les "définisseurs", ne correspond pas aux faits :Un génocide est l'extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d'un groupe ethnique, national, religieux ou racial.Les femmes ne constituent pas de groupe ethnique, national, religieux ou racial. D'où, elles ne sont pas éligibles à être considérées "Victimes de génocide".


Ce qui est en train d'être commis dans la région du Kivu en R. D. Congo est un FEMICIDE : une extermination des femmes.


Ce mot n'existe pas dans les dictionnaires. C'est puisque ce qui se passe en R.D. Congo n'a jamais existé. Il n'a jamais existé un plan aussi machiavélique. Il est évident que l'objectif des auteurs de ces crimes est de détruire la capacité reproductive des femmes. Ils ne cherchent pas à assouvir un plaisir ou des fantasmes.Et les techniques employées pour cette destruction semblent méticuleusement étudiées et mises en application.


Les videos ci dessus font partie d'un documentaire réalisé par Susanne Babila en 2007
Qu'ils appartiennent à des bandes de Hutus réfugiés au Congo en 1994 après le génocide au Rwanda ou à diverses milices opérant des razzias pour se fournir ensuite en armes, nombreux sont les hommes qui ont fait ou font encore violence à des femmes. Les victimes sont aujourd'hui soignées à l'hôpital Panzi de Bukavu.Elles ont subi des viols répétés et des tortures, certaines ont été enlevées et emmenées comme esclaves sexuelles dans des camps de combattants.
Bébés, fillettes ou grands-mères, peu importe l'âge, rien ne pouvait arrêter la fureur et le sadisme des bourreaux.Après avoir été soignées et avoir bénéficié d'un soutien psychologique à l'hôpital, la plupart des femmes redoutent le moment de regagner leur village, car les exactions et les humiliations qu'elles ont subies ont souvent eu lieu devant leur famille ou leur communauté.
Par ailleurs, la richesse de la République démocratique du Congo en minerai - or et surtout casserite et coltan très prisés dans la fabrication de composants électroniques pour l'informatique et l'aéronautique - provoque des trafics illégaux permanents, pratiqués par des groupes incontrôlés qui rançonnent et violent des villageois.
Dans ce documentaire trois femmes témoignent : Ndamosu M'Buefuh, 70 ans, violée plusieurs fois, dont le mari et les cinq enfants ont été assassinés ; Ntakobajira M'Bisimwa, 30 ans, qui a été esclave sexuelle dans un camp de rebelles ; Noella M'Mburugu, 18 ans, qui a subi pendant trois ans des sévices sexuels et à qui on a enlevé le fils.


Pour visionner ces videos cliquez sur les liens suivants:






Mon avis
Malgre que la communaute internationale soit au courant de la situation dramatique du Congo, rien n'a change jusqu'a ce jour. On continue d'entendre ou de lire ces memes histoires horrifiantes. Je reste sans mots surtout apres avoir entendu une femme dire: "Ils ont pris mon corps et tous mes biens". Une telle epidemie de viols qui dure depuis TANT D'ANNEES, a notre epoque, c’est inacceptable. Apres avoir visionne ce documentaire, une multitude de pensees traverserent mon esprit et malgre tous les obstacles quotidiens que nous endurons, je remercie le Tout Puissant d'etre encore en vie.
Quand on se rend compte qu'il y a beaucoup pire ailleurs on apprend a apprecier chaque instant de sa vie.


Source: Pas mon Imagination mais la Dure Realite et les Consequences de la Guerre en R.D Congo

4 commentaires:

Amina a dit…

je n ose meme pas regarder les videos. Yolande Mukagasana, une rwandaise qui a publie plusieurs livres sur son experience au Rwanda, avait interviewe des femmes au Rwanda sur leur experience et je n ai meme pas pu terminer les premieres pages. J'etais si malade!! Boubacar Boris Diop a aussi ecrit la preface du bouquin et les memes questions que tu poses s y retrouvent.

Parler de la region des Grands-Lacs me fait mal. Trop de douleur!!!

PetitPagne a dit…

Quand on vient sur ton blog, on tombe une fois sur deux sur cette page e meetzu : ça vient du compteur de visiteurs en ligne. Depuis que je l'ai retiré de mon blog, cette page intempestive a disparu, ouf!

Sur le post, ... que dire?:-( Effectivement, on ne peut que profiter de la vie quand on vit loin de ces horreurs...

NMK a dit…

@Amina: c'est vraiment malheureux ce qui se passe la bas et je me sens tellement inutile, quoi faire?
@Petit pagne: Merci pour i meetzu je pense que c'est bon maintenant.

Anonyme a dit…

Ayez un jour DYNAMITE mon ami!